Die
Bewegung für den Sozialismus (BFS) überbringt den
Arbeiterinnen und Arbeitern von Filtrona in Crissier, die am
30. November in den Streik getreten sind, ihre volle Solidarität.
Filtrona
international und die Bunzl plc-Gruppe haben sich daran gemacht,
eure Arbeitsmittel zu zerstören. Zuerst haben sie sich
eure Arbeit und euer Wissen angeeignet, das auf jahrelangen
Erfahrungen von euch und euren Kolleginnen und Kollegen beruht.
Nachdem sie sich diesen Reichtum unter den Nagel gerissen haben,
wollen sie euch nun auf die Strasse stellen, den Betrieb dicht
machen ohne einen Sozialplan abzuschliessen - nicht einmal dazu
sind sie bereit.
Filtrona
hat sich schon in Italien genau gleich verhalten. Für Filtrona
stellen die Beschäftigten ganz offensichtlich nur Kosten
dar, und die lokalen Gemeinschaften mit ihren wirtschaftlichen
Strukturen haben keine Bedeutung. Was zählt, ist einzig
und allein der Profit, die Dividenden für die Aktionäre.
Dies ist das unerbittliche Gesetz des Kapitalismus.
Es
ist nicht einfach, unsere legitimen Rechte gegen transnationale
Konzerne zu verteidigen, welche den ganzen Planeten wie beim
Monopoly als ihr Spielfeld betrachten. Dennoch ist die gemeinsame
Aktion, der Streik das einzige Mittel, mit dem ihr euch Gehör
und Respekt verschaffen könnt. Wir unterstützen euren
Kampf voll und ganz.
Bewegung
für den Sozialismus (BFS)
Solidarité
avec les travailleurs de Filtrona en grève
Le Mouvement pour le socialisme (MPS) apporte
son entière solidarité aux travailleurs et travailleuses
de Filtrona, à Crissier, qui ont décidé
de se mettre en grève dès le 30 novembre.
Filtrona international et le groupe Bunzl plc sont en train
de démonter votre outil de travail. Ils se sont dans
un premier temps appropriés de votre travail et de
votre savoir-faire, fruit d'années d'expériences
de vous et de vos collègues. Et maintenant qu'ils sont
sur le point de s'être emparés de cette richesse,
ils veulent vous rejeter sur le bord de la route, fermer l'entreprise
et ne prendre aucun engagement par rapport à un plan
social digne de ce nom - ce qui est pourtant la moindre des
choses.
Filtrona a déjà procédé exactement
de la même manière en Italie. De toute évidence,
pour Filtrona, les salarié·e·s ne sont
que des coûts ; les communautés locales et leur
tissu économique n'existent pas ; seuls compte le profit
et les dividendes servis aux actionnaires. C'est là
loi implacable du capitalisme.
Il n'est pas facile de faire valoir ses droits légitimes
et de les défendre face à des multinationales
qui considèrent la planète entière comme
leur terrain de jeu de monopoly. L'action collective et la
grève sont cependant la manière de pouvoir vous
faire entendre et vous faire respecter. Nous sommes totalement
solidaires de votre lutte.
Mouvement pour le socialisme (MPS)